KABILA A INSTRUIT MIRA NDJOKU POUR TUER HUGO TANZAMBI
Depuis
quelques semaines, alors que la
plupart des congolais de France vaquent tranquillement à leurs occupations
habituelles, une poignée de nos compatriotes, en particulier ceux de la région
parisienne, se sont plongés dans
de nouvelles activités pour le moins suspectes, autour du nouvel ambassadeur de
la RDC qui vient à peine d’arriver en France : échange d’enveloppes garnies d’euros, réunions, coups de fil,
rencontres « discrètes»,
rendez-vous nocturnes dans des bars et restaurants de la capitale française. L’oeil du patriote qui a suivi ce
remue-ménage de très près, a très vite observé que quelques anciens membres de
l’APARECO ont été récupérés par la «Kabilie» et sont désormais impliqués dans
cette agitation orchestrée par les agents et membres du pouvoir d’occupation.
La mission diplomatique de la RDC à Paris et la communauté congolaise de France
viennent ainsi d’entrer dans une nouvelle ère. « Joseph Kabila » déterminé à
traquer ses opposants à l’extérieur de la RDC, vient d’envoyer en France l’un
de ses sbires les plus efficaces en matière d’assassinats, d’arrestations
arbitraires, d’enlèvements et de tortures d’opposants. Ndjoku Mira, puisque c’est de lui qu’il s’agit, qui vient d’investir les locaux de
l’Ambassade de la RDC à Paris depuis quelques semaines, a été ministre de l’Intérieur et de la Sécurité de la RDC entre
1998 et 2001. Mais, plus récemment en RDC, il s’est particulièrement distingué
dans ses fonctions en tant que patron de la tristement célèbre agence nationale
des renseignements (ANR), de mars 2006 à juin 2007.
Si le
parcours professionnel de Monsieur Ndjoku Mira ne correspond pas tout à fait au
profil habituel que l’on aurait imaginé d’un diplomate, il donne par contre une
vision claire des priorités et des attentes de « Joseph Kabila » à travers ce
choix. En effet, un des rapports de l’ONG « Human Rights Watch » diffusé en novembre 2008, portant sur les
deux années qui ont suivies l’élection de « Joseph Kabila », a récemment révélé
au monde de façon précise le climat effroyable dans lequel ce dernier a plongé
l’opposition congolaise qu’il étouffe par tous les moyens. L’ANR que dirigeait
Monsieur Ndjoku Mira a été clairement épinglé, non seulement dans ce document, mais dans bien d’autres enquêtes des organismes de défense des
Droits de l’Homme. Le document sans équivoque de Human Rights Watch était
intitulé, «
On va vous écraser » : La restriction de l’espace politique en République
démocratique du Congo. Ce rapport est le fruit d’une longue enquête
menée pendant les deux ans qui ont suivi l’élection de « Kabila ». Il dénonce
la répression et la disparition de plusieurs congolais durant cette période. En
voici quelques extraits :
« Les forces de sécurité de
l’Etat ont délibérément tué ou exécuté sommairement plus de 500 personnes à
Kinshasa et au Bas Congo, et elles en ont arrêté et détenu arbitrairement un
millier d’autres, dont beaucoup ont été torturées ou maltraitées. […] »
(Page 4)
« Agence nationale de Renseignements (ANR). Sous le
contrôle direct du Président, l’agence est mandatée pour enquêter sur les
crimes contre l’Etat, tels que la trahison et le complot, mais ses agents
arrêtent aussi couramment des personnes soupçonnées de délits de droits commun,
tel que le vol, et ils ont occasionnellement arrêté de façon arbitraire des
dirigeants de l’opposition et de la société civile. […]» (Page 13) « […]
D’anciens détenus, des membres de leurs familles et des défenseurs des droits
humains ont fait état de cas d’exactions graves, dont des actes de torture et
des mauvais traitements dans les centres de détention de l’ANR à Kinshasa. »
(Page 50) Voici également ce que l’on peut
également lire dès la 2ème page : « […] pendant les deux années qui ont suivi les
élections, il y a eu des signes inquiétants montrant non seulement que la
transition démocratique du Congo est fragile, mais aussi que le gouvernement
nouvellement élu restreint brutalement l’espace démocratique. Le gouvernement
du Président Joseph Kabila a commencé à utiliser la violence et l’intimidation
pour éliminer ses opposants politiques dès le lendemain du premier tour peu
concluant des élections de juillet-août 2006. » . Il faut noter que
Ndjoku Mira avait pris ses fonctions à la tête de l’ANR en mars 2006. Le rapport de Human Rights Watch donne un peu plus
loin des précisions importantes sur les ordres données par « Joseph Kabila »
« […] D’après de nombreux
officiers militaires et du renseignement et d’autres personnes de l’entourage
de Kabila qui ont été interrogés par Human Rights Watch, Kabila a donné le ton
et la direction de la répression. En donnant ses ordres, il a parlé «d’écraser»
ou de « neutraliser » les « ennemis de la démocratie », les « terroristes » et
les « sauvages », impliquant qu’il était acceptable d’utiliser une force
illégale contre eux. » « […] Les méthodes brutales et répressives utilisées par
le Président Kabila et ses conseillers sont emblématiques du recours à la
violence pour museler les opposants. » Cette enquête de Human Rights Watch décrit également les méthodes de «
travail » des services de sécurité congolais, dont l’ANR :
« […] Ceux qui ont été d’abord
placés en détention à la prison Kin-Mazière au centre de Kinshasa ont
invariablement décrit les moyens de torture utilisés contre eux, à savoir
l’utilisation de matraques électriques sur les parties génitales et d’autres
parties du corps, les passages à tabac, les coups de fouet et les simulacres
d’exécution. Ils ont été forcés à signer des aveux disant qu’ils avaient été
impliqués dans des complots de coup d’Etat contre Kabila. Certains sont restés
enchaînés pendant des jours ou des semaines.
Au moment où nous écrivons, quelque 200 personnes
sont encore en détention sans jugement. Des agents gouvernementaux ont aussi
menacé, arrêté, torturé et harcelé de diverses façons des journalistes et des
membres de la société civile qui étaient liés à des opposants politiques ou qui
protestaient contre les exactions qu’on leur faisait subir. […] » Comme chacun peut le constater les services de sécurité de
la République démocratique du Congo n’ont cessé de s’illustrer dans des actes
de violence et dans le manque total de respect pour les droits de l’Homme.
A peine arrivé sur le territoire
français, Ndjoku Mira s’est attelé à trouver des réponses aux préoccupations,
mieux, à l’obsession de son maître «Joseph Kabila», notre imposteur national.
Il s’agit en fait de lui découvrir les voies et moyens de neutraliser
l’opposition et la résistance de la diaspora congolaise. Son pire cauchemar.
Choisi par le raïs pour accomplir cette sale besogne, Monsieur Mira n’a pas
attendu, comme c’est de coutume, de présenter ses lettres de créance au
Président de la République française pour se mettre «au travail». Sa mission
principale
consistant à paralyser la résistance congolaise par tous les moyens, l’APARECO
et son président national figurent donc en bonne place sur sa liste de
priorités. De source sûre au sommet du pouvoir, L’OEil du Patriote a appris que « Kabila » a mis à la
disposition de Ndjoku Mira des fonds secrets très importants qui sont logés à
l’extérieur de l’espace européen pour échapper au contrôle des autorités
françaises. Ces fonds sont destinés aux activités extra-diplomatiques dont les
objectifs secrets visent principalement la neutralisation de l’opposition et de
la résistance congolaise et en particulier de leurs principaux leaders en
France, en Europe et dans le monde. Des pseudo médias patriotiques de la
diaspora chargés de déstabiliser les vrais médias patriotiques ainsi que les
différents leaders congolais de la résistance, ces pseudo médias-là émargent
également en très bonne position du budget de rémunération du nouvel
ambassadeur de la RDC en France. Les services spécialisés de l’APARECO alertés
ont déjà pris en chasse le barbouze de « Kabila » quelques jours seulement
après son arrivée dans la capitale française. Et les résultats ne se sont pas
fait attendre. Tenez ! Dès les premiers jours de son séjour parisien, Ndjoku
Mira a procédé au recrutement d’un «manipulateur» repéré d’avance par l’ANR
depuis Kinshasa. Il s’agit d’un ancien cadre de l’APARECO, ancien Président du
comité de l’APARECO île de France dont nous taisons volontairement le nom. Il
se reconnaîtra très facilement. Car il a déjà pris du service et contacté
d’autres cadres et membres de l’APARECO France qu’il a invités à des rencontres
dans les débits de boisson, ses lieux de prédilection, pour les persuader de
quitter «la barque de la résistance où il n’y a aucun avenir» (sic). Par
contre, il leur a proposé de créer un autre mouvement politique pour «contrer
et discréditer l’APARECO». Ainsi Ndjoku Mira, par la voix du « manipulateur »,
a promis aux «déserteurs» un voyage à Kinshasa avec une audience auprès de
«Kabila» en personne pour obtenir chacun « sa récompense » de ses propres
mains, ainsi que des garanties pour la suite de leur carrière. Mira a promis à
ce groupe de « dissidents potentiels de l’APARECO » qu’ils pourront ainsi
rentrer en RDC par la grande porte, bien que ayant milité dans la résistance au
sein de l’APARECO.C’est ainsi que certains de ceux qui ont déjà succombés à ce
chant de sirène, envisagent sérieusement la création d’une structure
associative, qui servirait de couverture et de nouveau cadre à leurs nouvelles
activités jugées plus lucratives. La diaspora congolaise est donc appelée à
redoubler de vigilance car comme chacun peut le constater l’objectif de
Monsieur Ndjoku Mira est de tenter de « retourner » un maximum d’opposants à «
Joseph Kabila ». Mais pour certains parmi eux, entendez les plus « radicaux »
des solutions également plus radicales sont déjà envisagées. A condition de
pouvoir les approcher suffisamment, par différents canaux et en particulier
dans leur cercle intime. Chaque détail de leur vie doit être récolté afin de
pouvoir être éventuellement exploité.
Rien ne sera donc laissé au
hasard. Et le bilan calamiteux (cf OEil
du Patriote du 27 juin 2007) de Monsieur Ndjoku Mira à la tête de la
Gestapo congolaise qu’est l’ANR, ne laisse aucun doute sur le zèle qu’il mettra
à atteindre les objectifs fixés par son maître « Joseph Kabila ». Mais surtout
le document de l’ANR ci-dessous un « avis
de recherche et d’arrestation », dans lequel se trouve une liste de noms
de congolais de la diaspora « à neutraliser » doit inciter les
personnes concernées ainsi que les autorités françaises à réaliser les graves conséquences de ce que représente la présence de Ndjoku Mira en France. Hugo Tanzambi (ci-dessus) dont le nom figure dans « l’avis de recherche et d’arrestation » de l’ANR (voir annexe ci-dessous) a été assassiné à Kinshasa, le Vendredi 30 mars 2007 (certaines sources informent que d’autres personnes dont les noms figurent aussi sur cet avis ont également été assassinées).Mais la majorité des autres résident actuellement en France. En effet sur cette liste émise le 10 octobre 2006 alors que Ndjoku Mira était à la tête de l’ANR le sort réservé à ces simples opposants à « Joseph Kabila » (dont moi-même) ne laisse aucun doute. D’ailleurs Monsieur Hugo Tanzambi dont le nom se trouve sur cette liste (mais qui ne le savait surement pas) a été assassiné en plein Kinshasa le 30 mars 2007.Quant aux autres personnes dont les noms figuraient à côté de celui de Monsieur Tanzambi, on peut supposer que celles qui sont encore vivantes, n’ont eu la vie sauve que parce qu’aucune d’entre elles n’a remis les pieds en République dite démocratique du Congo. Ainsi, pour protéger nos vies qui sont actuellement en danger , il est impératif que toutes les personnes dont les noms figurent dans cet avis de recherche de l’ANR (cf. copie en annexe) et qui se trouvent en France ou ailleurs à l’extérieur de la RDC envisagent rapidement une action en Justice contre Monsieur Ndjoku Mira (qui n’a pas encore présenté ses lettres de créances) pour mettre fin aux actes et aux projets criminels de ce tueur à gage à la solde de « Joseph Kabila » et en mission spéciale en Europe . Enfin, pour peu que Kabila aie de la considération pour l’histoire du peuple français, comment peut-on expliquer son choix d’un tel personnage comme ambassadeur de la RDC en France, pays des Droits de l’Homme ?
Paris, le 15 Avril 2009 Candide OKEKE