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CONGOLIBERTE
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15 avril 2009

KABILA A INSTRUIT MIRA NDJOKU POUR TUER HUGO TANZAMBI

Depuis quelques semaines, alors que la plupart des congolais de France vaquent tranquillement à leurs occupations habituelles, une poignée de nos compatriotes, en particulier ceux de la région hugo21parisienne, se sont plongés dans de nouvelles activités pour le moins suspectes, autour du nouvel ambassadeur de la RDC qui vient à peine d’arriver en France : échange d’enveloppes garnies d’euros, réunions, coups de fil, rencontres « discrètes», rendez-vous nocturnes dans des bars et restaurants de la capitale française. L’oeil du patriote qui a suivi ce remue-ménage de très près, a très vite observé que quelques anciens membres de l’APARECO ont été récupérés par la «Kabilie» et sont désormais impliqués dans cette agitation orchestrée par les agents et membres du pouvoir d’occupation. La mission diplomatique de la RDC à Paris et la communauté congolaise de France viennent ainsi d’entrer dans une nouvelle ère. « Joseph Kabila » déterminé à traquer ses opposants à l’extérieur de la RDC, vient d’envoyer en France l’un de ses sbires les plus efficaces en matière d’assassinats, d’arrestations arbitraires, d’enlèvements et de tortures d’opposants. Ndjoku Mira, puisque c’est de lui qu’il s’agit, qui vient d’investir les locaux de l’Ambassade de la RDC à Paris depuis quelques semaines, a été ministre de l’Intérieur et de la Sécurité de la RDC entre 1998 et 2001. Mais, plus récemment en RDC, il s’est particulièrement distingué dans ses fonctions en tant que patron de la tristement célèbre agence nationale des renseignements (ANR), de mars 2006 à juin 2007. 

Si le parcours professionnel de Monsieur Ndjoku Mira ne correspond pas tout à fait au profil habituel que l’on aurait imaginé d’un diplomate, il donne par contre une vision claire des priorités et des attentes de « Joseph Kabila » à travers ce choix. En effet, un des rapports de l’ONG « Human Rights Watch » diffusé en novembre 2008, portant sur les deux années qui ont suivies hugo22l’élection de « Joseph Kabila », a récemment révélé au monde de façon précise le climat effroyable dans lequel ce dernier a plongé l’opposition congolaise qu’il étouffe par tous les moyens. L’ANR que dirigeait Monsieur Ndjoku Mira a été clairement épinglé, non seulement dans ce document, mais dans bien d’autres enquêtes des organismes de défense des Droits de l’Homme. Le document sans équivoque de Human Rights Watch était intitulé, « On va vous écraser » : La restriction de l’espace politique en République démocratique du Congo. Ce rapport est le fruit d’une longue enquête menée pendant les deux ans qui ont suivi l’élection de « Kabila ». Il dénonce la répression et la disparition de plusieurs congolais durant cette période. En voici quelques extraits :

« Les forces de sécurité de l’Etat ont délibérément tué ou exécuté sommairement plus de 500 personnes à Kinshasa et au Bas Congo, et elles en ont arrêté et détenu arbitrairement un millier d’autres, dont beaucoup ont été torturées ou maltraitées. […] » (Page 4)

« Agence nationale de Renseignements (ANR). Sous le contrôle direct du Président, l’agence est mandatée pour enquêter sur les crimes contre l’Etat, tels que la trahison et le complot, mais ses agents arrêtent aussi couramment des personnes soupçonnées de délits de droits commun, tel que le vol, et ils ont occasionnellement arrêté de façon arbitraire des dirigeants de l’opposition et de la société civile. […]» (Page 13) « […] D’anciens détenus, des membres de leurs familles et des défenseurs des droits humains ont fait état de cas d’exactions graves, dont des actes de torture et des mauvais traitements dans les centres de détention de l’ANR à Kinshasa. » (Page 50) Voici également ce que l’on peut également lire dès la 2ème page : « […] pendant les deux années qui ont suivi les élections, il y a eu des signes inquiétants montrant non seulement que la transition démocratique du Congo est fragile, mais aussi que le gouvernement nouvellement élu restreint brutalement l’espace démocratique. Le gouvernement du Président Joseph Kabila a commencé à utiliser la violence et l’intimidation pour éliminer ses opposants politiques dès le lendemain du premier tour peu concluant des élections de juillet-août 2006. » . Il faut noter que hugo23Ndjoku Mira avait pris ses fonctions à la tête de l’ANR en mars 2006. Le rapport de Human Rights Watch donne un peu plus loin des précisions importantes sur les ordres données par « Joseph Kabila »

« […] D’après de nombreux officiers militaires et du renseignement et d’autres personnes de l’entourage de Kabila qui ont été interrogés par Human Rights Watch, Kabila a donné le ton et la direction de la répression. En donnant ses ordres, il a parlé «d’écraser» ou de « neutraliser » les « ennemis de la démocratie », les « terroristes » et les « sauvages », impliquant qu’il était acceptable d’utiliser une force illégale contre eux. » « […] Les méthodes brutales et répressives utilisées par le Président Kabila et ses conseillers sont emblématiques du recours à la violence pour museler les opposants. » Cette enquête de Human Rights Watch décrit également les méthodes de « travail » des services de sécurité congolais, dont l’ANR :

« […] Ceux qui ont été d’abord placés en détention à la prison Kin-Mazière au centre de Kinshasa ont invariablement décrit les moyens de torture utilisés contre eux, à savoir l’utilisation de matraques électriques sur les parties génitales et d’autres parties du corps, les passages à tabac, les coups de fouet et les simulacres d’exécution. Ils ont été forcés à signer des aveux disant qu’ils avaient été impliqués dans des complots de coup d’Etat contre Kabila. Certains sont restés enchaînés pendant des jours ou des semaines.

Au moment où nous écrivons, quelque 200 personnes sont encore en détention sans jugement. Des agents gouvernementaux ont aussi menacé, arrêté, torturé et harcelé de diverses façons des journalistes et des membres de la société civile qui étaient liés à des opposants politiques ou qui protestaient contre les exactions qu’on leur faisait subir. […] » Comme chacun peut le constater les services de sécurité de la République démocratique du Congo n’ont cessé de s’illustrer dans des actes de violence et dans le manque total de respect pour les droits de l’Homme.

A peine arrivé sur le territoire français, Ndjoku Mira s’est attelé à trouver des réponses aux préoccupations, mieux, à l’obsession de son maître «Joseph Kabila», notre imposteur national. Il s’agit en fait de lui découvrir les voies et moyens de neutraliser l’opposition et la résistance de la diaspora congolaise. Son pire cauchemar. Choisi par le raïs pour accomplir cette sale besogne, Monsieur Mira n’a pas attendu, comme c’est de coutume, de présenter ses lettres de créance au Président de la République française pour se mettre «au travail». Sa mission

Hugo24principale consistant à paralyser la résistance congolaise par tous les moyens, l’APARECO et son président national figurent donc en bonne place sur sa liste de priorités. De source sûre au sommet du pouvoir, L’OEil du Patriote a appris que « Kabila » a mis à la disposition de Ndjoku Mira des fonds secrets très importants qui sont logés à l’extérieur de l’espace européen pour échapper au contrôle des autorités françaises. Ces fonds sont destinés aux activités extra-diplomatiques dont les objectifs secrets visent principalement la neutralisation de l’opposition et de la résistance congolaise et en particulier de leurs principaux leaders en France, en Europe et dans le monde. Des pseudo médias patriotiques de la diaspora chargés de déstabiliser les vrais médias patriotiques ainsi que les différents leaders congolais de la résistance, ces pseudo médias-là émargent également en très bonne position du budget de rémunération du nouvel ambassadeur de la RDC en France. Les services spécialisés de l’APARECO alertés ont déjà pris en chasse le barbouze de « Kabila » quelques jours seulement après son arrivée dans la capitale française. Et les résultats ne se sont pas fait attendre. Tenez ! Dès les premiers jours de son séjour parisien, Ndjoku Mira a procédé au recrutement d’un «manipulateur» repéré d’avance par l’ANR depuis Kinshasa. Il s’agit d’un ancien cadre de l’APARECO, ancien Président du comité de l’APARECO île de France dont nous taisons volontairement le nom. Il se reconnaîtra très facilement. Car il a déjà pris du service et contacté d’autres cadres et membres de l’APARECO France qu’il a invités à des rencontres dans les débits de boisson, ses lieux de prédilection, pour les persuader de quitter «la barque de la résistance où il n’y a aucun avenir» (sic). Par contre, il leur a proposé de créer un autre mouvement politique pour «contrer et discréditer l’APARECO». Ainsi Ndjoku Mira, par la voix du « manipulateur », a promis aux «déserteurs» un voyage à Kinshasa avec une audience auprès de «Kabila» en personne pour obtenir chacun « sa récompense » de ses propres mains, ainsi que des garanties pour la suite de leur carrière. Mira a promis à ce groupe de « dissidents potentiels de l’APARECO » qu’ils pourront ainsi rentrer en RDC par la grande porte, bien que ayant milité dans la résistance au sein de l’APARECO.C’est ainsi que certains de ceux qui ont déjà succombés à ce chant de sirène, envisagent sérieusement la création d’une structure associative, qui servirait de couverture et de nouveau cadre à leurs nouvelles activités jugées plus lucratives. La diaspora congolaise est donc appelée à redoubler de vigilance car comme chacun peut le constater l’objectif de Monsieur Ndjoku Mira est de tenter de « retourner » un maximum d’opposants à « Joseph Kabila ». Mais pour certains parmi eux, entendez les plus « radicaux » des solutions également plus radicales sont déjà envisagées. A condition de pouvoir les approcher suffisamment, par différents canaux et en particulier dans leur cercle intime. Chaque détail de leur vie doit être récolté afin de pouvoir être éventuellement exploité.

Rien ne sera donc laissé au hasard. Et le bilan calamiteux (cf OEil du Patriote du 27 juin 2007) de Monsieur Ndjoku Mira à la tête de la Gestapo congolaise qu’est l’ANR, ne laisse aucun doute sur le zèle qu’il mettra à atteindre les objectifs fixés par son maître « Joseph Kabila ». Mais surtout le document de l’ANR ci-dessous un « avis de recherche et d’arrestation », dans lequel se trouve une liste de noms de congolais de la diaspora « à neutraliser » doit inciter les

personnes concernées ainsi que les autorités françaises à réaliser les graves conséquences de ce que représente la présence de Ndjoku Mira en France. Hugo Tanzambi (ci-dessus) dont le nom figure dans « l’avis de recherche et d’arrestation » de l’ANR (voir annexe ci-dessous) a été assassiné à Kinshasa, le Vendredi 30 mars 2007 (certaines sources informent que d’autres hugo25personnes dont les noms figurent aussi sur cet avis ont également été assassinées).Mais la majorité des autres résident actuellement en France. En effet sur cette liste émise le 10 octobre 2006 alors que Ndjoku Mira était à la tête de l’ANR le sort réservé à ces simples opposants à « Joseph Kabila » (dont moi-même) ne laisse aucun doute. D’ailleurs Monsieur Hugo Tanzambi dont le nom se trouve sur cette liste (mais qui ne le savait surement pas) a été assassiné en plein Kinshasa le 30 mars 2007.Quant aux autres personnes dont les noms figuraient à côté de celui de Monsieur Tanzambi, on peut supposer que celles qui sont encore vivantes, n’ont eu la vie sauve que parce qu’aucune d’entre elles n’a remis les pieds en République dite démocratique du Congo. Ainsi, pour protéger nos vies qui sont actuellement en danger , il est impératif que toutes les personnes dont les noms figurent dans cet avis de recherche de l’ANR (cf. copie en annexe) et qui se trouvent en France ou ailleurs à l’extérieur de la RDC envisagent rapidement une action en Justice contre Monsieur Ndjoku Mira (qui n’a pas encore présenté ses lettres de créances) pour mettre fin aux actes et aux projets criminels de ce tueur à gage à la solde de « Joseph Kabila » et en mission spéciale en Europe . Enfin, pour peu que Kabila aie de la considération pour l’histoire du peuple français, comment peut-on expliquer son choix d’un tel personnage comme ambassadeur de la RDC en France, pays des Droits de l’Homme ?


Paris, le 15 Avril 2009 Candide OKEKE

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